décembre 15, 2022

Intervention d’urgence lors d’une simulation de catastrophe aéroportuaire

Jon Robinson

— Par Darlene Wroe, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Temiskaming Speaker (Photo: Jamie Mountain, Temiskaming Speaker)

Le 17 novembre, l’aéroport d’Earlton a été le théâtre d’une simulation d’urgence. Pour ce faire, trois stations ont été installées où le personnel de plusieurs unités a exercé ses compétences en matière d’intervention d’urgence. Les ambulanciers paramédicaux du Service médical d’urgence, les pompiers du Service d’incendie d’Earlton, les agents de la Police provinciale de l’Ontario et le personnel médical de Blanche River Health ont répondu à une simulation de catastrophe à l’aéroport.

Selon le scénario mis de l’avant, un avion a heurté un chargeur sur le terrain de l’aéroport. L’« avion » – un fuselage fourni par le groupe Loomex (qui s’occupe de l’aéroport) – comptait à son bord 20 étudiants en soins de santé de l’école secondaire du district de Timiskaming (TDSS), lesquels jouaient le rôle de passagers blessés ayant besoin d’être secourus, transportés et soignés par les équipes d’intervenants. Un étudiant a également joué le rôle du conducteur de chargeur blessé.

Le directeur de l’aéroport, James Smith, a déclaré qu’un exercice à grande échelle est requis tous les quatre ans par l’aéroport pour tester son plan d’intervention d’urgence et pour respecter les règlements de Transports Canada (TC), car il s’agit d’un aéroport certifié par le gouvernement fédéral. Une simulation d’urgence en salle est également requise tous les deux ans, a-t-il ajouté.

« Loomex procède à cet exercice depuis probablement sept ans maintenant », a-t-il indiqué. « La compagnie procure des fuselages aux aéroports du Canada pour effectuer leurs exercices de simulation de catastrophe. » M. Smith a félicité les étudiants du TDSS pour leur mise en scène créative de victimes d’accident. « Par exemple, une des passagères a décidé qu’elle allait accoucher pendant l’événement… et de jumeaux en plus, ce qui n’avait pas été prévu. »

Thomas McLean, professeur de sciences au TDSS, était présent sur les lieux pour évaluer le rôle de ses étudiants. Il a expliqué qu’une partie de l’exercice consistait à trier les victimes : une étiquette noire indiquait le décès; une étiquette rouge indiquait le besoin de transfert urgent à l’hôpital sous risque de mort; une étiquette jaune précisait que quelques heures d’attente avant un transfert étaient acceptables; et une étiquette verte annonçait la présence de blessures mineures. M. McLean a fait valoir que les simulations aidaient également les étudiants à mettre en pratique leurs compétences.

La vice-présidente des services cliniques et infirmière en chef de Blanche River Health, Martha Cope, était également présente avec la directrice des soins infirmiers, Mel Szluga et la directrice des services aux hospitalisés, Sherry L’Heureux. Mme Cope a commenté qu’elles étaient là pour observer les étapes d’une intervention d’urgence, et que cet exercice avec un grand nombre de personnes donnait une bonne idée de la dynamique de gestion d’une catastrophe : traitement des victimes, interaction avec les familles, procédures de décontamination potentielles, etc. « Il est important que nous participions à des exercices comme celui-là », a-t-elle souligné.

Mme Cope a soutenu que de telles simulations aident aussi à créer des relations entre plusieurs organisations. Ces scénarios fictifs contribuent à maintenir les compétences et les processus, ainsi qu’à s’assurer qu’ils demeurent à jour. « C’est un atout pour toutes les organisations et communautés de la région. Les gens voient que nous travaillons ensemble et que nous explorons des scénarios afin de nous assurer d’être les plus efficaces et coordonnés possibles dans l’éventualité d’un événement réel. »